Un an . Le même nombre de photographies publiées sur un réseau social bien connu.
Un exercice qui pousse chaque jour à se renouveler dans le peu de temps que laisse les activités quotidiennes.
Mais que cache cet exercice ? La volonté de déclencher à tout va ? La rechercher de sa minute de gloire sur la toile ?
Avant tout, c’est la volonté de trouver chaque jour le temps de pratiquer sa passion ainsi que le souhait de partager ce qui est émouvant dans les paysages et scènes du quotidien. Ensuite, c’est
un exercice exigeant qui nécessite de la créativité pour varier les photographies proposées aux internautes.
Au final, c’est un moyen de valoriser ce qui nous entoure car la poésie se trouve à portée des yeux suffisamment attentifs. Vous trouverez ainsi, ‘‘tirées’’ de cette frise, disparate au premier
abord, des photographies qui prennent sens sous forma de triptyques.
Chacun sera libre d’imaginer les rapprochements qu’il ferait en parcourant cette exposition.
Pascal Tissier envisage la photographie aussi bien comme un mode d’expression que comme moyen de forcer sa nature pour aller à la
rencontre des Autres.
La leçon la plus importante qu’il pense avoir apprise est bien loin de la technique. C’est une chose simple qui fut quelque part une révélation : la photographie n’est pas la retranscription de
la réalité mais, un moyen de transmettre les émotions ressenties lorsque que notre regard se promène ici ou là.