Hans Silvester, parrain de la 9ème édition du Printemps de la Photographie

Photographe professionnel et militant écologiste,  les voyages lui donnent le goût du reportage. 

« Aussi loin qu’il m’en souvienne, j’ai toujours voulu être photographe, volonté déclinée sur le mode de l’évidence, appliquée dès ma prime adolescence et concrétisée à dix-sept ans avec l’obtention du diplôme de l’Ecole de photographie de Fribourg » 

 Extrait de la préface « Derrière l’Objectif,  Photos et propos »

 

Il voyage à travers l’Europe et vient en Camargue dont il publie, en 1960, un reportage légendé par des textes de Jean Giono qui lui procure un vif succès. Deux années plus tard, il s’installe en Provence mais parcourt le monde : Amérique du Sud, Etats-Unis, Amérique centrale, Japon, Portugal, Egypte, Tunisie, Hongrie, Pérou, Italie, Espagne, les îles grecques… 

En 1965, il rejoint l’agence Rapho et inaugure en 1977, le premier numéro du magazine Géo avec une chronique sur le Pays Basque.

 

Impossible d’énumérer les nombreuses expositions et publications. De la galerie Retour de Voyage de l’Isle sur la Sorgue à celle de Marlborough Gallery à New-York, d’Angkor Photography Festival au Cambodge à Valencia en Espagne, de La Gacilly à Montier-en-Der, sans oublier Paris, la liste est longue comme celle de ses très nombreuses publications. Consulter les sites, ils vous apporteront des informations très enrichissantes. 

partir des années 1980, Hans Silvester oriente son travail vers le militantisme environnemental. Il photographie tous les parcs naturels d’Europe, dénonce les ravages de la déforestation en Amazonie, publie un long reportage sur la rivière Calavon sous le titre « la rivière assassinée », s’intéresse à l’exploitation de la forêt en Amérique du Nord.

la fois photographe animalier - les pigeons, les chevaux de Camargue, les oiseaux, les chats, les chiens... Il est aussi le photographe d’une tradition singulière : pétanque, épouvantails, cerfs-volants...

Un témoignage photographique sur la vie des femmes du désert et un autre sur les peuples de la Vallée de l’Omo lui ont permis de publier récemment « Pastorale Africaine » préfacé par Pierre RABHI.